Lamuse

Revoilà le duo Stereoptik et leur artisanat merveilleux mêlant dessins et musique, spectacle et cinéma.

Leurs précédants spectacles Dark Circus et Stellaire nous avait embarqués, nous avons hâte de découvrir cette nouvelle création.

Voici une acrobate, un homme-canon, un lanceur de couteaux, un dompteur, un lion. Et c’est un allègre éloge du ratage, en noir et blanc, qui s’achève par une explosion contagieuse de couleurs. On voit aussi, de part et d’autre de l’écran, deux artistes fabriquer à vue ces apparitions, avec semble t-il trois fois rien : un fusain, une fresque déroulée à la manivelle, une poignée de sable jetée sur une feuille blanche, des figurines découpées dans du carton. Les regarder opérer, faire corps avec le rythme des images et des sons, redouble l’émerveillement.

Loin d’un monde d’images arrangées pour séduire, les personnages d’Antichambre prennent pour allure les sensations qui les traversent. Renversante elle aussi, la projection finale sur l’écran de cinéma teinte d’un sens nouveau toute l’histoire créée.

Pour montrer ce que l'on cache habituellement, Antichambre recourt à des procédés plastiques et visuels où les couleurs traduisent les sentiments des personnages.
Sur l'écran, on suit l'histoire ; sur scène, on découvre sa fabrication...

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