Lamuse

Revoir Cimabue et découvrir une nouvelle approche de l'art

Nous sommes au XIII ème siècle, en Italie. Les icônes byzantines sont les oeuvres d'art les plus présentes. Elles exercent une grande fascination. Les artistes de cette époque pensent alors qu'elles sont le seul véritable modèle permettant de peindre la sainteté.

A l'origine de cette certitude, peut-être un visage de la Vierge qui aurait été peint par Saint Luc en personne : Intouchable !

Mais voilà qu'un homme, né en 1240 à Florence, Cenni di Pepo, surnommé, on ignore pourquoi,   Cimabue ( prononcez "tchi", "ma","boué"), va bousculer cette rigidité et humaniser les figures, les scènes saintes.

L'exposition s'articule autour d'un grand tableau ,"La Maesta" qui vient d'être restauré et d'un autre tableau "la Dérision du Christ": un panneau inédit de Cimabue, redécouvert en France chez des particuliers en 2019, acquis en 2023 par le Louvre et classé Trésor National. 

Autour de ces deux oeuvres, d'autres tableaux nous rappellent le contexte de la peinture entre Florence, Pise et Assise au milieu du XIII ème siècle et les changements que Cimabue a voulu apporter.

Tout cela est très bien expliqué et des  cartels sont destinés aux enfants : Giotto, dont on dit qu'il fut l'un des élèves de Cimabue, explique les différents techniques de peinture, l'élaboration des couleurs. 

Une exposition courte, instructive et douce au regard .

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