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La balade de Babouchka, quatre films russes à (re)voir dans les cinémas indépendants parisiens
7 ans
Quatre contes russes, quatre films d’animation à voir dès 3 ans, en dehors des sentiers battus. On aime la trame de ces histoires, dont certaines se rapprochent de contes bien connus des petits français. Il y a ici une forme de rudesse, dans les caractères des personnages, mais aussi dans la morale de certains contes.
Or, c’est assez inhabituel dans les films destinés aux enfants, et ce n’est pas pour nous déplaire, loin de là. L’effet de surprise jaillit aussi de ces dessinateurs, très créatifs, qui travaillent au sein du Studio Pilot, premier studio indépendant, depuis sa création en 1988. Aujourd’hui, ce studio, qui a remporté de nombreux prix dans les festivals, est menacé par une sévère diminution de ses subventions.
Voici le programme de 52 minutes proposé :
Le Rossignol de Alexander Tatarsky.
Russie 2006. Le sultan aime tant son oiseau qu’il fait tout pour le divertir. Mais cela suffira-t-il à rendre le rossignol heureux dans sa cage ?
La maison des biquettes de Eduard Nazarov, Marina Karpova.
Russie 2009. Vassilek, petit garçon aux cheveux hirsutes, est poursuivi par un loup. Il se réfugie dans une maison très alléchante...
Histoires d’ours de Mihkail Aldashin.
Russie 2007. Après l’hibernation, un ours affamé part à la recherche de nourriture à travers la taïga. Il rencontre en chemin un écureuil, une carpe et un petit oiseau à qui il va jouer des tours. Mais rira bien qui rira le dernier...
Zhiharka de Oleg Uzhinov.
Russie 2006. Zhiharka est une fillette très malicieuse qui adore faire des farces à ses parents adoptifs et à la renarde qui aimerait pourtant bien la croquer.
Chaque film est précédé d’une présentation de la Russie, de son drapeau, de la région dont est issue le conte. L’idée était de montrer aux enfants russes la richesse du multiculturalisme de leur pays. Le tout est réalisé en pâte à modeler. C’est très instructif.